La veille, j'ai préparé mon sac, sans trop savoir quoi y mettre, puisque je sais que nous partons : mais où ?
Après le déjeuner et une courte sieste, une ultime vérification des feux de route et de signalisation de Pucky qui a passé l'hiver dehors, sous le vent, la pluie, la neige et les moins treize degrés d'un mois de février particulièrement froid.... mais sous son petit imperméable
gris (voir page "équipement") qui l'a quand même bien protégée !
Je ne crois pas si bien dire, mais je n'en sais rien encore.
Tout ce que je sais c'est que nous prenons la direction de l'ouest et je commence à me demander si "la mer" ne serait pas le but de cette escapade surprise !
Direction, Tournon puis Penne d'Agenais, Villeneuve-sur-Lot et Sainte Livrade.
Ensuite c'est l'inconnu : petites routes, petits villages, petites villes, Aiguillon, Casteljaloux, Grignols, des collines, des champs, des vergers, de longs tunnels de plastique, des serres vitrées....
Puis l'attelage s'engage un peu témérairement à l'assaut des ruelles d'un pech et nous arrivons sous les contreforts "engargouillés" de la cathédrale de Bazas, ancien siège épiscopal et fière cité gasconne dont l'histoire remonte au peuple des Vasates dont la ville tient son nom .
Nous empruntons à rebours le chemin de St Jacques de Compostelle signalé au sol par des coquilles de bronze, fichées dans le trottoir.
Puis, remontons l'ancien chemin de ronde par les jardins,
pour nous retrouver au portail de la cathédrale, dont d'impressionnants clous de bronze maintiennent les vantaux séculaires de bois clair.
Sous les hautes voutes de la nef, la lumière joue au travers des vitraux, l'air est léger et l'esprit s'apaise.
Quelques périlleuses et difficiles manœuvres plus tard, dans des ruelles à angles droits.... et l'attelage rejoint la route vers la suite du périple !
Depuis plusieurs kilomètres, je n'ai plus trop de doutes sur notre destination, des pinèdes se succèdent et un rond-point a livré le secret "Bassins d’Arcachon" !
Nous traversons Saint Symphorien, Pissos. L'après-midi, la route et les ombres s'étirent. Pucky Pooka et Kangougris glissent entre les fûts de grands pins, hauts et sombres.
Enfin s'égrainent les premières maisons de Biscarosse, un petit air estival et les réminiscences d'un temps révolu où elle fut la ville de l'aéropostale, des hydravions Latécoère, et de l'exploitation de la résine !
Nous poursuivons alors plein nord, le long de la côte en direction d'Arcachon, et le long du Centre d'essai de lancement de missiles.... peu rassurant, et qui mange cette longue façade océane.
Quelques dix ou quinze kilomètres plus loin, alors que el soir tombe, nous prenons la tangente par une petite route à demi ensablée qui nous conduit à travers bois à la Plage de la Salie.
Une aire de pique-nique déserte, hormis un van allemand d'un vert très soutenu. Nous nous arrêtons à bonne distance. L'endroit sera parfait pour une bonne nuit sous les pins !
Nous sautons hors de Kangougris et nous portons aussitôt nos pas vers un mur de sable tranché dans le sombre de la pinède, et au-delà duquel le sac et le ressac d'un océan invisible bercent l'heure bleue.
Nous revenons, la tête emplie de cet océan entrevu, le goût du sable et du sel sur nos lèvres. Et Pucky nous ouvre sa porte et son cocon pour une nuit à l'abri de la dune et du vent marin et dans la douceur rythmée du souffle régulier de l'Atlantique.
La journée fut belle, la soirée sera tendre et légère: nous ouvrons une bouteille d'un vin doré et mousseux....
Enfin s'égrainent les premières maisons de Biscarosse, un petit air estival et les réminiscences d'un temps révolu où elle fut la ville de l'aéropostale, des hydravions Latécoère, et de l'exploitation de la résine !
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| Photo appartenant au Musée de l'hydravion-2007 |
Nous poursuivons alors plein nord, le long de la côte en direction d'Arcachon, et le long du Centre d'essai de lancement de missiles.... peu rassurant, et qui mange cette longue façade océane.
Quelques dix ou quinze kilomètres plus loin, alors que el soir tombe, nous prenons la tangente par une petite route à demi ensablée qui nous conduit à travers bois à la Plage de la Salie.
Une aire de pique-nique déserte, hormis un van allemand d'un vert très soutenu. Nous nous arrêtons à bonne distance. L'endroit sera parfait pour une bonne nuit sous les pins !
Nous sautons hors de Kangougris et nous portons aussitôt nos pas vers un mur de sable tranché dans le sombre de la pinède, et au-delà duquel le sac et le ressac d'un océan invisible bercent l'heure bleue.
De fins nuages de mousseline roses jouent avec les derniers rayons du soleil
La journée fut belle, la soirée sera tendre et légère: nous ouvrons une bouteille d'un vin doré et mousseux....
A SUIVRE
Première prise de contact avec l'océan. Chouette surprise!
RépondreSupprimerLa suite, la suite! :)
Ca vient ! ça vient ! ;p
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