Anniversaire avec les oiseaux

Entre mer et terre, brumes et marais  ~ 14 mars 2012


Une alouette des champs tire-lire en plein ciel et me tire de ma douce torpeur. L'océan rythme mon réveil tout en douceur. 

Petit-déjeuner pris à la hâte.
Aujourd'hui est un grand jour. Et nous sommes ici pour le fêter !

Luc prend le volant de l'attelage et nous nous enfonçons dans les terres. Terres plates, imbibées d'eau et peuplées d'oiseaux : les marais du Teich 

Parc Ornithologique des marais du Teich (merci Google maps)

Nous arrivons à l'heure où les camping-caristes qui ont passé la nuit tous ensemble, sur le parking, tels de gros moutons blancs et sages, rangent et plient bagages, laissant la place libre. 
Quelques photographes habitués s'engouffrent déjà dans les allées du parc ornithologique, précédé par d'immenses téléobjectifs qui pointent depuis leur ventre.
Nous sommes accueillis par les claquements des becs des cigognes, au-dessus des arbres et de la brume du matin.  
 

 



Dans les eaux salées et troubles du marais, qui s'enfle et s'abaisse au gré des marées, glissent de longs poissons gris argentés que nous pensons être des athérines prêtres. Un poisson marin aux appellations multiples et variées (capelan, trogue, troyne, faux éperlan, petit curé, belek bihan, prêtro, petit prêtre, prêteau, rosette, roseré, grasdeau, grado, ou kanchua..)
athérine prêtre (atherina presbyter)
L'ai du matin est vif et le ciel encore pâle. 
Le mois de mars n'a pas encore jeté sa verdure aux branches des arbres, et les berges des marais restent dans des camaïeux de gris et bruns de sienne, dont se jouent les reflets en symétrie dans les eaux étales d'un bleu vert opaque. Un tumulte d'oiseaux monte des grandes étendues d'eau, au-delà des roselières.


Le "sentier de l'Oie" et sa longue boucle de 4 km, ses petits ponts de bois et ses dix-sept observatoires nous entraînent à la découverte de ce territoire entre ciel et mer.


Nous croisons des canards en couple, et en balade matinale...




Ici c'est un foulque tranquille avec son écusson blanc sur le front si caractéristique qui glisse sur la moire à peine troublée par la brise et le mouvement profond de la marée
Foulque macroule (Fulica atra)




 
Nous reprenons la balade ; le soleil chauffe maintenant et il faut songer aux chapeaux et casquettes... La "route" est longue !

 



 

 

Et nous commençons à apprécier les huttes d'observation leur obscurité et surtout leur fraîcheur !

Les hérons cendrés cherchent pitance



Héron cendré (Ardea cinerea)
Et les tortues d'eau se chauffent sur des branches mortes, à fleur d'eau

La marée est descendue, et par groupes les oiseaux se sont envolés vers le rivage marin.
On n'entend plus que les claquements des becs des cigognes...
La faim commence à nous titiller les entrailles... et le reflet du soleil sur le sentier blanc nous éblouit.

Un cygne quelque peu fâché par notre présence qui le dérange, s'approche à la fois curieux et agressif....

 VIDEO
 
Au-dessus du chemin un vieux nid de frelons asiatiques, tel un ballon éventré, a perdu ses occupants pendant l'hiver, ou le début du printemps.
nid de frelons asiatiques
Un repas au restaurant du parc ... et un bon demi de bière bien fraîche sont les bienvenus !

 A SUIVRE..... ( "cap sur le... Cap Ferret")


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